Lors d'une récente formation que je donnais à des clients de la fonction publique, j'ai eu l'occasion d'observer les motivations et les freins à l'adoption du web 2.0. Cette formation d'une journée faisait un survol des différents outils web et web 2.0 dans un contexte de veille stratégique , c'est à dire collecter et partager de l'information.
1 - Les jeunes (25-35) dans les organisations publiques connaissent le web 2.0 mais en font une utilisation timide et limitée. Certaines applications de réseautage social ne sont pas accessibles de leur poste de travail. Un survol de ces outils libère instantanément les derniers obstacles à une appropriation en milieu de travail. Ceux-ci voient le potentiel et les applications possibles dans le cadre de leur travail, qu'il s'agisse de collaborer au sein de l'organisation que de communiquer avec des clientèles cibles.
2 - Les jeunes sont réceptifs, créatifs et motivés. Les organisations publiques doivent assouplir la structure hiérarchique et de laisser les nouvelles idées et les nouvelles façons de faire prendre place.
3 - Les dirigeants (40 et +) ont une connaissance limitée du web 2.0 et sont plutôt sceptiques quant à l'utilisation des ces applications dans un contexte de travail. Un fort travail de sensibilisation doit être fait auprès de cette clientèle. Une méconnaissance de ces outils en est sûrement la cause.
4 - L'intégration des applications du web 2.0 (ex : réseaux sociaux) au sein d'une organisation publique est souvent perçu comme un projet technologique. Je présente en atelier de formation le web 2.0 comme une nouvelle façon de travailler et de collaborer. Ceci suppose donc de changer les pratiques et les façons de faire dans une structure de travail formelle et normalisé. À mon sens, modifier la culture de travail d'une organisation est un défi majeur qui nécessite du temps : C'est souvent sur ce point que j'observe une résistance de la part des dirigeants.
J'espère donc poursuivre mes efforts pour soutenir l'adoption de pratiques innovantes dans les organisations publiques, il y a beaucoup à faire. Plus les jeunes prendront leur place dans ces organisations, plus elles seront dynamiques et compétitives.
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